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La souveraineté numérique en France

Pourquoi parler de souveraineté numérique est-il si important aujourd’hui en 2020 ? Car il semblerait que nous ayons perdu cette bataille. Ou, en tout cas, que la France est visiblement en difficulté sur ce point. Ce qui est un problème central dans le domaine de la santé comme je l’évoque dans cet autre article sur le panorama de l’e-santé en France.

Depuis un certain temps déjà, on peut s’interroger sur le stockage de nos données de santé. C’est pourquoi des services sont labélisés « hébergeurs de données de santé (HDS) » par des organismes de certifications agréés par les autorités. Mais jusqu’où vont les exigences de ces labels ? Quant à cette année 2020, elle a vu les JO de Paris 2024 s’associer à la Chine pour son Club Paris 2024 : une plateforme interactive et passerelle numérique, développée et hébergée sur le Cloud chinois Ali baba, dont le but est de créer une communauté autour des Jeux Olympiques. Son objectif est d’inciter le grand-public à interagir et de s’engager davantage en proposant des activités communautaires et des challenges. Toujours en 2020, Renault, quant à lui, a confié la gestion de sa chaîne logistique au Cloud américain de Google. En plein Covid et dans l’urgence, la plateforme française historique d’enseignement à distance, le CNED, choisit la solution américaine Blackboard Collaborate (qui n’a pas de lien avec la série éponyme elle aussi Black Mirror) pour ses classes virtuelles. Fin 2019 c’est le Health Data Hub, une plateforme française géante de données de santé (budget de 80 millions d’euros pour quatre ans) créée par arrêté en novembre 2019 qui a vu son administration confiée à la société américaine Microsoft qui répondait aux exigences de sécurité et fonctionnelles.

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